Le gouvernement veut limiter le remboursement des frais d’optiques
Le gouvernement, dans le but de limiter la croissance incessante des dépenses dans le secteur optique, prévoit de fixer une valeur maximum en termes de remboursement. Les verres simples seront ainsi reversés au moyen des complémentaires santés dont les mutuelles, les assurances et les institutions de prévoyance.
Fondement de la croissance
Selon les informations consultées par l’AFP et publiées par « Le Monde », le gouvernement a appuyé sur ce nouveau projet de loi, établi par la direction de la sécurité sociale, tout en déterminant une valeur plafond au sujet des remboursements. Les chiffres connaîtront donc une décroissance considérable car pour les verres simples, le montant qui est de 350 euros cette année à 200 euros en 2018. Les verres complexes connaitront un reversement de 400 euros en 2018 tandis que celui des montures restera à 100 euros.
En septembre, la cour des comptes a insisté sur le fait que le marché de l’optique est opaque. De plus, lors des rapports relatifs à la sécurité sociale, cette cour a précisé que la concurrence est très peu considérée. Ainsi elle avait affirmé que la majorité des français vivant en Europe, dépensent le plus en lunettes et lentilles. Il y a donc un bon nombre de personnes qui dépensent dans l’optique si bien que la sécurité sociale ait des difficultés à rembourser les dépenses dans ce domaine.
Conséquences de cette augmentation
Les valeurs maximums suggérées dans le projet de loi du gouvernement ne s’appliqueront qu’aux contrats « responsables » des complémentaires. D’ailleurs, ces montants subiront une revalorisation de la part de ce décret même. Ces contrats porteront sur des critères éthiques au lieu d’une fiscalité allégée.
Le Ministère des affaires sociales, très concerné par ce sujet, a mené des rencontres avec des acteurs sur cet univers afin de trouver des points de négociations puisque ces derniers s’inquiètent beaucoup et resteront très touchés. D’ailleurs, Ils ont publié un communiqué portant sur les conséquences sanitaires, sociales, économiques et industrielles.